lundi 26 mars 2012

Mon avis sur la guerre Lobby / Pirates


Nous avons beaucoup entendus parler, depuis des mois voire des années, de cette opposition constante entre Industries du divertissement culturel, et internautes-pirates.

Je donne brièvement mon humble avis sur ce sujet :

  • Il y a la "culture populaire", en vérité les objets de l'Industrie culturelle majeure. L'enjeu MegaUpload, Anonymous, les internautes-pirates, les Lobbies et Hadopi, c'est :
    La production culturelle pour les masses (d'Universal / Warner etc) doit-elle être accessible à tous? Gratuitement? Ou doit-on la vendre comme tout autre produit? (je n'essaierais même pas de répondre, même si j'ai mon avis sur la question)
  • Il y a ce qu'on peut appeler aujourd'hui encore la "contre-culture", c'est à dire tous les circuits émergents de cultures "underground", ou du moins, qui ne soient pas affiliées aux Majors. On y trouve Artistes indépendants, labels peu connus, licences Libres, Creative Commons et Open-Source. On peut trouver ici des perles qui n'ont rien à envier aux produits Universal / Warner Etc, des joyaux qui s'échangent librement dans des communautés spécifiques (à ce compte on se souvient du fameux Jamendo.com prônant la musique-libre, mais également des labels moins connus, des initiatives d'associations d'artistes comme www.loeilsourd.com ...)
  • Il y a ceux qui tirent leur épingle du jeu, ayant, par exemple, autrefois signés chez les majors, et ayant, à un moment donné, rompu avec le modèle économique traditionnel pour proposer des alternatives. Dans ce lot, on trouve des artistes très connus qui ont opté pour un modèle "gratuit" ou à prix libre, et d'autres, méconnus à la base, qui profitent de moyens de diffusions récent comme Internet, pour devenir ensuite très populaires.

Ça fait beaucoup de raisons de laisser de côté ces histoires de lobbies, d'Hadopi et de piratage, tout en profitant, légalement, de toutes les richesses offertes par Internet.
Car, ça ne sert à rien de pirater des productions de Majors qui sont de toute manière insipides, faciles et complètement vides.
Le vrai problème, selon moi, c'est l'avenir d'internet et des libertés individuelles, qui sont les conditions de tout partage, de toute culture...

vendredi 17 février 2012

Musicologie 8-Bits : DisasterPeace !



[Spécial Culture 8-Bits]==>> Voici l'oeuvre de "Rich Vreeland", musicien et compositeur New-Yorkais qui a l'originalité de ne composer qu'en 8-Bits. Son oeuvre musicale, publiée au nom de Disasterpeace, témoigne de l'influence du son rétro de nos vieilles consoles, tout en proposant des sonorités enrichies, puissantes, et variées. Les structures musicales des morceaux sont particulièrement élaborées, que ce soit du point de vue des timbres ou de la mélodie, oscillant entre musique tonale et atonale. Disasterpeace profite peut-être aussi de l'influence du Jazz pour l'écriture rythmique, tout aussi surprenante que le reste, c'est à dire fluctuante, atypique, irrégulière, saccadée, bref, extrèmement versatile.

Je vous invite et incite à écouter les oeuvres de cet artiste atypique sur son site officiel, chaque album étant consultable en ligne et téléchargeable au prix souhaité. Que vous soyez prêt à rémunérer ou non, tous les albums sont accessibles en téléchargement.

dimanche 22 janvier 2012

World War Web !


On va pourrir tous nos principes humains pour faire plaisir aux Lobbyistes. Plus de liberté d'expression, trop dangereux pour le commerce !!
On va ou bordel? On veut défendre l'accès à la Culture pour tous, ou le divertissement à but clairement commercial?
Qui peut croire que la rémunération des artistes est la principale inquiétude des industries musicales et cinématographiques?
OUI, il faut rémunérer les artistes, c'est essentiel. Mais de là à sacrifier sur l'autel du droit d'auteur la liberté d'expression, FONDAMENTALE ? ... On y est.

Bien sur, il faut fait vivre les artistes.
J'ai bien dit : Les artistes.
Il faudrait vraiment réfléchir à un modèle d'économie de la culture, maintenant. Un modèle qui profiterait à l'artiste, et au public. Arrêter des les opposer sans cesse quand on sait que ce sont les deux éléments complémentaires.
L'industrie doit sérieusement se remettre en question, avant de provoquer son propre suicide !

L'actualité est plus qu'inquiétante. La suppression radicale de MegaUpload, la mise en place de la S.O.P.A., l'A.C.T.A., les contre-attaques d'Anonymous qui défendent à leur façon la liberté d'expression et le partage des oeuvres... Nous sommes entre deux extrèmes, à fond dans l'opposition Artiste / Public.

Nous devenons, selon les industries du divertissement et les institutions, l'ennemi des artistes, nous, le public.
L'artiste est érigé en victime, et de fait, l'est, son image étant manipulée par les lobbyistes en tous genres, qui font semblant de défendre leurs droits sans se pencher sur leur rémunération.
C'est bien une guerre qui se met en place, et on nous force la main, on nous oblige à prendre parti, à choisir un camp, quand la seule chose à laquelle on aspirait, c'est à découvrir et partager la Culture...

lundi 7 novembre 2011

Musique et technologies : le scrobling

Le "scrobling". C'est un terme que j'ai découvert récemment en changeant le lecteur mp3 de mon androphone pour Winamp. Je me servais de ce dernier sur PC, lecteur audio très complet, il y a quelques années de cela, mais je lui ai préféré Foobar2000 pour sa légèreté et sa flexibilité. Ajoutez à cela qu'avec quelques modules on peut
lui ajouter des fonctionnalités intéressantes et une interface aux petits oignons, comme celle-ci :
Revenons-en donc au scrobling. Qu'est-ce que c'est que scrobler donc? Il s'agit d'une fonctionnalité qui se répand sur les lecteurs mp3 modernes (mon foobar est doté de cette fonction, ainsi que Winamp, et tout lecteur peut ajouter cette fonction très simplement avec un module).
Scrobler consiste à informer un serveur, en l'occurence Last.fm, de ce qu'on est en train d'écouter. Le site web génère une bibliothèque d'après les titres qu'on a écouté (seuls les titres sont communiqués, et vous pouvez toujours supprimer les titres qui apparaissent). Les possibilité ensuite sont intéressantes :
Se tenir au courant de l'actualité de nos artistes favoris, générer une radio en ligne personnalisée (sans rien toucher !), partager ses goûts musicaux etc.

Gràce à cette technologie, Last.fm peut recommander des artistes à découvrir, proches de vos goûts musicaux;
vous inviter à des concerts à votre goût;
Créer un classement de vos écoutes;
sélectionner d'autres utilisateurs qui ont des goûts proche des vôtres dans le voisinage;
proposer une sélection de titres gratuits à découvrir...

Bien sur, on peut s'interroger sur cette nouvelle forme d'"espionnage musical", mais le scrobling ne recense que l'écoute de titres, sans prendre en compte le fait que vous en possédiez les originaux ou non, et constitue une bibliothèque des titres que vous écoutez. Libre à vous de réorganiser cette bibliothèque générée.
Et puis, entre nous, je n'ai rien contre le partage en matière de musique, tant que ce n'est pas contraire au respect des artistes.

Vous pouvez voir mon profil sur Last.fm ici, et même ce que j'écoute. : http://www.lastfm.fr/user/BlinDChriS

P.S. : On peut savoir ce qu'on écoute en live, mais moi, je fais tout en musique. Non seulement la musique ne me déconcentre pas, mais en plus elle m'aide à travailler...

lundi 18 juillet 2011

La Mort d'Internet

L'Internet du futur sera forfaitaire, avec services à la carte, comme ces bons vieux bouquets télé cable-satellite. Et chaque groupe de services sera payant, en plus du prix de la connexion. Liberté? Qui a dit Liberté?

Selon le schéma ci-dessus, un abonné paiera une base de 30$, +10$ pour l'accès à youtube Dailymotion etc, +5$ pour l'accès à Ebay Priceminister etc, +5 pour les journaux, +10 pour la musique streaming +5 pour les jeux vidéos en ligne STEAM etc... Ce qui reviendrait cher pour avoir l'ensemble des services : 79$ !


Pour ma part, je m'insurge, je suis absolument contre ce découpage du net et cette surenchère dans le prix final de la connexion ! Cela va non-seulement nuire à la neutralité du Net, mais à terme, cela nuit à la liberté d'expression par des voies et des médias différenciés mais interconnectés.
Le seul endroit de liberté que constituait encore Internet est en sursis. Dès que cet espace sera sous contrôle, notre chute vers l'infernal 1984 d'Orwell sera inévitable...

mercredi 4 mai 2011

Les Stars du Rock au cinéma


Les Stars du Rock au cinéma
Voilà un ouvrage qu'il faudra que je me procure.
Après consultation du premier chapitre, en ligne ici, vous pourrez vous faire un avis sur l'étude de François Ribac, sociologue en musique, et spécifiquement en musique Rock (je préfèrerais le terme de "sociologie des contre-cultures musicales").
Pour ma part, je conseille à tous les vrais aficionados de la culture Rock de se procurer ce livre fraichement sorti.

samedi 11 décembre 2010

Albert Jacquard démonte le concept de 'Propriété Intellectuelle' - Réflexion et distanciation


Albert Jacquard démonte le concept de 'Propriété Intellectuelle' from kassandre on Vimeo.

A quoi je pense, MOI, lorsque j'entend le discours d'Albert Jackard? Il semble confondre propriété intellectuelle avec propriété commerciale. Je le rejoins sur le fait qu'une idée ne soit pas mesurable en terme de valeur commerciale. Une idée, ou une oeuvre de l'esprit est impossible à transposer en chiffre, elle est riche et matière à davantage de travail intellectuel. Cela produit d'autres idées, d'autres réflexions et d'autres découvertes.
Lorsque Monsieur Jackard prend en exemple la poussée d'Archimède, il cite non-seulement une idée, mais également un nom : celui de son auteur, à savoir Archimède. Dans son discours contre l'appropriation d'une idée, il se contredit en rattachant une idée à son auteur.
Alors, il me semble que cette idée de propriété intellectuelle ne lui est pas si défavorable.
Et il faut tout de même reconnaitre que pour toute idée originale, à condition qu'elle soit singulière, une idée riche de sens, un concept même, son auteur originel doit être reconnu. Pourquoi?
Simplement par respect. Toute idée est le fruit d'un travail intellectuel, d'une recherche. Comprendre l'origine d'une idée, c'est déjà lui donner de la crédibilité. Il est impensable de refaire les cours d'Histoire en supprimant tous les noms qui nous permettent de construire une base solide.
L'exploitation commerciale d'une idée ne coule pas de source, Albert Jackard le comprend bien, mais qu'une idée un peu plus complexe qu'un arc-en-ciel, comprenez en cela une idée qui ne soit pas d'ordre générale et qui ne s'offrirait pas à tout le monde avec la même évidence que l'arc-en-ciel, une idée unique et originale (encore une fois), bien que sans valeur économique, elle a une valeur intellectuelle. L'unique auteur d'une idée a au moins le droit à la reconnaissance en tant qu'émetteur de cette idée.

Cependant, cette question sur la propriété intellectuelle est essentielle à notre époque où tout est partagé, où tout évolue à une vitesse affolante, Internet, Facebook, Twitter, les smartphones... Un jour viendra où on pourra résumer l'Histoire contemporaine à une poignée de minutes, alors, effectivement, on perdra toute notion d'origine, ou de première source. A ce moment là, on perdra de vue en un clin d'oeil l'auteur de tout concept. Ce sera alors la fin de toute évolution des idées vers quelque chose de construit et fructueux.